La Rapporteure spéciale des Nations Unies sur la vente et l'exploitation sexuelle des enfants, Maud de Boer-Buquicchio, a publié une version conviviale de son rapport 2018, intitulée Jouer la sécurité.

La publication examine une gamme de violations des droits de l'enfant - y compris la traite, les abus, l'exploitation et la vente - dans le contexte du sport. Si de nombreuses conclusions du rapport sont inquiétantes, il existe également des exemples encourageants de mesures prises par le «monde du sport» pour protéger les enfants et remédier aux préjudices qui leur ont déjà été causés.

«Dès leur plus jeune âge, les enfants se rendent sur un terrain de jeu, plongent dans une piscine, tombent sur un tapis de sol, courent sur une piste… à la recherche de plaisir, de fitness, de camaraderie et de camaraderie», explique de Boer-Buquicchio. «Que le rêve soit grand et change la vie, ou simplement la joie du sport quotidien, la vie d'un enfant est à jamais changée si cet enfant est victime d'abus ou d'exploitation sexuels. Les rêves sont brisés, la joie érodée, les cœurs, les esprits et les corps détruits.

Selon Boer-Buquicchio, l'intérêt supérieur de l'enfant est essentiel pour orienter tout programme sportif. Elle appelle les États à mettre en place des mécanismes indépendants de signalement et de surveillance afin que les plaintes puissent être déposées sans crainte de représailles. Elle les exhorte à ratifier et à mettre en place des lois internationales qui protègent les enfants et à se doter de lois nationales claires et générales qui fournissent également la protection nécessaire.

Lire le rapport ici.

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