Trophée de la Coupe du monde United 2026 à New York

Propositions des villes candidates en matière de droits humains pour la Coupe du monde 2026 : la promesse d'un héritage positif

Depuis 2017, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a intégré des évaluations des risques pour les droits humains dans ses conditions de candidature pour les grands événements, à commencer par la compétition pour accueillir la Coupe du monde masculine de la FIFA 2026. Ce processus a commencé à une époque où l'impact des événements majeurs était de plus en plus surveillé et où l'on se concentrait davantage sur l'applicabilité des Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme (UNGP) au sport. En 2014, Mary Robinson, présidente fondatrice du Center for Sport and Human Rights, et John Ruggie (auteur des UNGP), a écrit à la FIFA en leurs qualités respectives de parrain et de président de l'Institut des droits de l'homme et des entreprises (IHRB) pour souligner la nécessité d'une "diligence raisonnable soutenue […] en ce qui concerne les décisions concernant les pays hôtes et la manière dont les grands événements sportifs sont planifiés et mis en œuvre". Suite aux recommandations énoncées dans la lettre, développées dans le rapport 2016 de Ruggie "Pour le jeu, pour le monde", La FIFA a introduit des exigences strictes en matière d'appel d'offres que tout pays ou région souhaitant présenter une candidature pour accueillir une Coupe du monde devra procéder à une évaluation des risques pour les droits de l'homme et décrire comment il entend atténuer chacun des risques identifiés. Ces exigences sont conçues pour aligner le processus de candidature à la Coupe du monde sur les UNGP.

 

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