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Écosystème sportif

Le monde du sport est souvent considéré à travers des structures hiérarchiques de gouvernance et de propriété, reflétant à la fois les différentiels de pouvoir au sein du secteur, y compris la manière dont les organismes sportifs se sont positionnés.

La dynamique du pouvoir dans les structures sportives traditionnelles peut exacerber les risques pour les droits humains des athlètes et des autres. Réinventer le sport dans une perspective holistique centrée sur les personnes est un moyen important de répondre à ces préoccupations. En appliquant une optique des droits de l'homme à l'écosystème du sport, une arène qui représente un réseau complexe de relations symbiotiques est révélée englobant les personnes concernées et entre différents groupes d'acteurs institutionnels. Un modèle d'écosystème axé sur les droits avec les personnes au centre montre que chacune de ces interactions entre tous les groupes de parties prenantes peut avoir un impact positif ou négatif sur différents individus et communautés, à travers les rôles directs et indirects qu'ils jouent.

 

Plan du stade représentant tous les acteurs de l'écosystème sportif

Les personnes et leurs droits doivent être au centre du sport. En effet, ce sont les gens qui font du sport une réalité – les athlètes d'abord et avant tout, y compris les personnes impliquées dans le sport à tous les niveaux – des sports communautaires locaux aux écoles secondaires, universitaires, élites et professionnelles. Au cœur du modèle et des athlètes environnants se trouvent les groupes de parties prenantes importants que sont la famille/l'entourage, les entraîneurs/administrateurs, les fans/mécènes, les bénévoles, les officiels techniques, le grand public/la communauté, les journalistes et les travailleurs. Les personnes occupant ces différents rôles et capacités peuvent être influencées les unes par les autres ou par l'un des acteurs institutionnels représentés dans l'écosystème.

Quel que soit le rôle qu'ils jouent, la mesure dans laquelle les personnes peuvent être affectées négativement dépend en partie d'un éventail de caractéristiques ou de vulnérabilités qui peuvent bénéficier de protections spécifiques en droit. Ceux-ci incluent par exemple : les enfants, les femmes et les filles, les LGBTQI+, les personnes handicapées, les groupes historiquement et/ou structurellement défavorisés, les minorités, les migrants, les réfugiés, les peuples autochtones et les défenseurs des droits humains.

L'aspect le plus important de cette approche écosystémique est que le sport est le produit de et influencé par de nombreux acteurs - privé, public, secteur tertiaire (à but non lucratif) et aux niveaux local, national, régional et international.

Alors que les organismes sportifs jouent un rôle important dans la prestation quotidienne du sport et des événements, ils sont l'un des nombreux acteurs qui composent l'écosystème sportif. Compte tenu des interdépendances au sein de l'écosystème, les actions, comportements et décisions de chaque individu et institution peuvent avoir un effet papillon. Lorsque des individus ou des institutions ne respectent pas, ne protègent pas et/ou ne réalisent pas les droits de l'homme, la confiance et la légitimité de tous les acteurs sont compromises et la position du sport en tant que force positive pour le bien en est affectée. Le Centre s'est structuré et positionné pour s'engager avec tous les acteurs pour réaliser un monde du sport responsable.